Alimentation et fertilité : quels liens ?

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Un couple fertile met en moyenne neuf mois pour concevoir un enfant

et ce n’est qu’à partir de deux ans sans parvenir à concevoir que l'on se trouve en situation de non-normalité. On objective donc un problème de fertilité si la femme n’est pas tombée enceinte au bout de deux ans sans contraception.

Il est interpellant de constater que l’incidence des problèmes de fertilité au niveau de la femme est en hausse constante au sein de la population, notamment en raison de :

  • ­Notre exposition à une multitude de perturbateurs endocriniens (emballages alimentaires, cosmétiques, matériaux d’ameublement, etc.).

  • ­L’excès d’autres toxiques, dont le tabac.

  • ­L’obésité, qui entraîne un hyperinsulinisme, qui lui-même entraîne une augmentation de la production de testostérone et de progestérone, ce qui peut empêcher l’ovulation.

  • ­La mauvaise alimentation, avec des carences en acides gras oméga-6 et 3 (inflammations), en vitamines B6, B9, B12 et en zinc (hypométhylation perturbant la maturation des ovocytes), en magnésium et en antioxydants (excès d’oxydation). Une carence en fer peut également jouer un rôle.

Le déficit pondéral peut aussi être une cause d’infertilité, car le cholestérol est nécessaire pour la synthèse des hormones sexuelles.

Il est possible de traiter l’infertilité féminine en en traitant la cause quand elle est parmi celles citées ici. Une détoxification hépatique en sus peut également aider.

Les problèmes de fertilité au niveau de l’homme peuvent avoir différentes causes. Citons comme causes non-mécaniques possibles :

  • ­Un excès de toxiques. Il faut notamment essayer l’arrêt du tabac s’il s’agit d’un fumeur. La correction de l’alimentation est nécessaire et une détoxification hépatique en sus peut également aider.

  • ­Un excès pondéral, qui s’accompagne donc d’un excès d’œstrogènes. Il faut alors corriger ce surpoids.

  • ­Un déficit en antioxydants, ce qui peut perturber la division cellulaire et donc la production de spermatozoïdes. Il faut alors corriger l’alimentation.

  • ­La prise d’ibuprofène, des études ayant démontré des effets négatifs sur la synthèse des hormones sexuelles. À arrêter.

À noter qu’il faut attendre environ trois mois pour obtenir les effets des mesures décrites ci-dessus, car la spermatogenèse dure 74 jours.

Une prise en charge de nutrithérapie, qui ira plus dans le détail de tous les aspects impliqués, peut réellement aider à résoudre un problème de fertilité. Elle concernera de préférence le couple, pas uniquement la femme.

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Photo échographie de Kelly Sikkema