Comment gérer le diabète ?
La personne diabétique (diabète de type II) est entrée dans le cercle vicieux de l’hyperglycémie et du stress oxydatif qui lui est lié,
qui favorisent la glycation des protéines du corps. Celle-ci entraîne un dysfonctionnement des cellules du pancréas, qui ne produit plus suffisamment d’insuline pour faire baisser la glycémie. Ce phénomène peut avoir été induit par l’ingestion trop importante de sucres à IG élevé, menant à une résistance à l’insuline, qui peut en sus avoir été favorisée par trop de graisses circulantes. Il peut aussi avoir été induit par l’état d’inflammation permanente que constitue l’obésité.
Le diabète se manifeste souvent par une soif et une envie d’uriner importantes, parce que l’organisme cherche à éliminer le sucre par les urines. Il entraîne un vieillissement général accéléré, des problèmes cardiovasculaires et autres et est un facteur de risque des maladies dégénératives :
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Son traitement classique consiste à prendre de la metformine. Dans ce cas, il est indispensable de prendre également de la vitamine B12, car elle entraîne un déficit dans cette vitamine.
Je conseille cependant une autre approche que la prise de metformine. Tout d’abord, il faut savoir que la pratique du jeûne peut, dans un certain nombre de cas, relancer la synthèse de et la sensibilité à l’insuline et donc guérir le diabète de type II. Cela vaut vraiment la peine d’être essayé, avec l’accompagnement d’un ou d’une nutrithérapeute. On peut aussi adapter l’alimentation, une fois de plus vers une alimentation naturelle et diversifiée, en essayant également :
Un régime à IG bas, pour réduire la sur-mobilisation de l’insuline. On peut encore réduire les IG en accompagnant son repas de vinaigre (ou en buvant du vinaigre en cours de repas) ;
L’augmentation des apports en magnésium et en vitamine D, qui réduisent la résistance à l’insuline et en zinc qui stimule l’action des récepteurs à l’insuline ;
La consommation de cannelle, qui augmente la sensibilité à l’insuline. On la prend à raison d’une demi-cuillère à café par jour, soit 2 ml ou 1 g (pas plus, car la coumarine que contient la cannelle est toxique à plus haute dose) ;
La prise de berbérine peut aussi être envisagée pour augmenter la sensibilité à l’insuline. On la prend à raison de 500 mg 2 à 3 fois par jour ;
La prise d’acide alpha-lipoïque est également un nutriment qui augmente la sensibilité à l’insuline et présente l’avantage supplémentaire d’être un antioxydant qui lutte contre l’inflammation des adipocytes. On le prend à raison de 3 fois 300 mg par jour.
Outre l’adaptation alimentaire, je préconise :
L’exercice physique, qui augmente la sensibilité à l’insuline ;
L’évitement de la privation chronique de sommeil, car elle entraîne une augmentation de la résistance à l’insuline.
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Sur le jeûne : https://isabellemaesnutrition.com/jeune
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